Ursula Knechtli, une donatrice de la Fondation Suisse de Cardiologie, raconte :
J’ai pris contact pour la première fois avec la Fondation Suisse de Cardiologie lorsque mon mari, âgé de 80 ans, a dû se faire remplacer les valves cardiaques lors d’une importante opération du cœur. C’est à partir de ce moment-là que je me suis intéressée à ce sujet et au fait d’adopter le bon comportement pour le rétablissement. J’ai lu des brochures de la Fondation de Cardiologie qui m’ont beaucoup aidée. Mon mari a ensuite vécu dix ans de plus.
Il y a un peu plus de cinq ans, j’ai moi-même été victime d’une grave attaque cérébrale. La tension artérielle, qui était restée basse toute ma vie, est soudainement devenue trop élevée avec l’âge. De plus, j’étais très stressée, mon mari et ma meilleure amie étaient décédés et je devais vendre la maison familiale. Tout cela était trop lourd à porter. C’est à ce moment-là que je me suis adressée à la Fondation Suisse de Cardiologie. J’étais paralysée du côté gauche du corps et je ne pouvais plus ni marcher ni me tenir debout. J’ai passé trois mois dans la cinique de rééducation de Sonnmatt à Lucerne. J’ai suivi de très bonnes thérapies là-bas et à mon domicile, au Konradhof
à Winterthour. C’est un miracle que je me sois si bien remise de l’attaque cérébrale. J’ai toujours dit que je me sentais bien et que des jours meilleurs allaient revenir.
J’ai toujours lu de A à Z le magazine que la Fondation de Cardiologie publie quatre fois par an. Ce sont les expériences d’autres personnes touchées qui m’ont le plus intéressée. Les conseils, y compris le fait d’essayer de voir les choses de manière positive, m’ont aidée. Dans cette situation, j’étais contente de connaître la Fondation. Je n’ai cessé de dire au personnel soignant et au médecin de famille à quel point les informations fournies par la Fondation étaient précieuses, notamment en ce qui concerne les médicaments. Après avoir lu les brochures de la Fondation de Cardiologie, je les ai transmises à mon frère, qui a également été victime d’une attaque cérébrale.
J’ai encore beaucoup d’amis de l’école primaire et des scouts. Lorsque j’étais en rééducation à Lucerne, mes chers amis d’autrefois sont venus me rendre visite. Cela m’a beaucoup aidée. Mes trois enfants adultes m’ont également très bien entourée et j’ai écouté du jazz de la Nouvelle-Orléans pour me remettre de mon attaque cérébrale. La musique m’a donné la force de rester positive. On ne sait jamais quand on aura à nouveau besoin de la Fondation. Le fait de savoir que je ne suis pas abandonée est une bonne chose.
À propos de la Fondation Suisse de Cardiologie
La Fondation Suisse de Cardiologie s’engage pour que moins de personnes soient atteintes de maladies cardio-vasculaires ou victimes d’une attaque cérébrale et pour que les personnes concernées ne restent pas en situation de handicap en raison d’une maladie cardio-vasculaire ou n’en meurent pas prématurément. « Une grande partie des dons est directement affectée à la recherche, par exemple pour développer de nouvelles thérapies », explique Nina Privitera, responsable de projet pour la collecte de fonds de la Fondation Suisse de Cardiologie.
« Nous aidons les chercheuses et les chercheurs en Suisse à acquérir de nouvelles connaissances sur les causes des maladies cardiaques et des attaques cérébrales. » Les projets de recherche sont encouragés dans le but de développer de nouvelles méthodes d’examen et de traitement. A cela s’ajoute que les informations de la Fondation de Cardiologie sont souvent importantes non seulement pour les personnes malades, mais également pour leurs proches, explique Madame Privitera.
Ainsi, la Fondation réalise avec des spécialistes plus de 60 publications dans trois langues nationales afin d’expliquer de manière simple les pathologies, leur cause, leur traitement et les mesures préventives.
Des campagnes et des programmes permettent de cibler les risques : par exemple l’hypertension artérielle, le cholestérol ou le tabagisme. L’offre de la Fondation Suisse de Cardiologie comprend également un service de consultation en ligne et des tests de risque, par exemple pour la dépendance à la nicotine ou l’insuffisance cardiaque.
Ce qu’on appelle les groupes cardio en Suisse sont également particulièrement utiles. « Dans ces groupes, les personnes concernées reprennent le sport sous la surveillance de spécialistes. Après un infarctus du myocarde, l’échange au sein d’un groupe de gymnastique est utile, notamment parce que beaucoup de personnes n’osent plus, au début, aller faire du jogging seules par exemple », explique Madame Privitera.